Les pupitres La bombarde est un instrument ancien, de conception relativement simple qui n’a connu que peu d’évolutions avant la naissance des Bagadoù. Elle fait partie de la grande famille des hautbois, dont on trouve des éléments typiques dans de nombreuses cultures populaires en Europe, au nord de l’Afrique et en Asie. Elle fonctionne avec une anche double dans laquelle le musicien souffle directement, et sur laquelle il peut agir pour en contrôler le timbre et la puissance. Pour les besoins de la musique de Bagad elle est maintenant souvent équipée de différents systèmes de clés permettant au “talabarder” (sonneur de bombarde) de jouer dans différentes tonalités et différents modes. On peut trouver des cornemuses partout en Europe et bien au‐delà … Elles remontent peut‐être à l’Egypte ancienne. Le pupitre d’un bagad est composé de cornemuses écossaises, dites « grandes cornemuses », qui possèdent trois bourdons. Il est cependant de plus en plus fréquent que les bagadoù intègrent dans leurs prestations la cornemuse bretonne dite binioù kozh ou binioù bihan en breton. L’ensemble de batterie est composé de caisses claires, tambours ténors, basse et autres percussions, sur le modèle des batteries‐fanfares, pipe‐bands et autres formations déambulatoires. La caisse claire doit son nom aux timbres en métal placés sous chaque peau faite aujourd’hui de matière synthétique. Le ton du tambour, si “clair” dans la musique de bagad, est tributaire des différents réglages de tension des peaux et des timbres, mais aussi de la frappe du batteur (tabouliner en breton) dont le jeu est une succession de rudiments techniques : coups simples ou doubles, flas, roulements, plus ou moins accentués.